Pourquoi appeler ce nouveau billet "vendredi gris" ? Cette nuit, j'ai été réveillé par mon propre éternuement !! Ce qui a grisé mon vendredi.

Tout de même, tout n'est pas gris. Clay Davidson donne la couleur à ce vendredi avec une magnifique photo en noir et blanc de Paris. Cette photo se trouve très bien chez moi.

Jean-Marie Bigard colore nos vies de la même façon, enfin il ne le fait pas exprès, quand notamment il remet en cause l'existence d'avions au moment des attentats du 11 septembre ! Personnellement, ça me revigore.

Aujourd'hui, le pape est en France. Euh... bon ça n'autorise pas de commentaire. Enfin si. J'aime bien le "Très Saint-Père", sauf quand il refuse les méthodes contraceptives. et le problème est que le pape est le genre de personne qui, sur Terre, dispose d'une certaine influence. Bref, il est toujours plus simple d'être radical dans un groupe, quel qu'il soit; ça fait moins douteux sur sa propre intégrité.

Et hop, on parle de la gauche française ! Euh non ça me fait peur. J'avais envie de parler de Jean-Luc Mélenchon qui fait des pieds et des mains depuis des années pour rester l'individu au PS qui est le plus radical. Mais j'attendrai pour en parler...

A plus tard pour plus de cohérence.

Evoquer ici la grossesse de Rachida Dati me semble peu approprié. Je n'en parlerai qu'en cas d'extrême nécessité dans ce cas.

Faire le lien entre les affreux pleurs de certains enfants et le sentiment de victimisation ressenti par une grande partie de la population est en revanche autorisé ici. Sans pour autant tomber dans la psychologie de comptoir.

Il est très intéressant de se pencher sur le regard des enfants lorsqu'ils pleurent et implorent d'une comédie profondément triste la compréhension de leurs parents.  J'ai réalisé tout à l'heure que dans ces pleurs, l'enfant avait la conviction que le monde s'écroulait autour de lui. Mais il savait également que cela était temporaire.

L'enfant est donc capable d'inventer une situation catastrophique, qu'il estime effetcuée ou sur le point de l'être; pour arriver à des fins peu morales, puisqu'il sait aussi qu'il est protégé.

Les réactions des "grandes" personnes face à un obstacle me font parfois penser à ces enfants priant leurs protecteurs d'arranger leur propre situation. Je fais partie de ces personnes sans aucun doute.

Apprivoiser l'obstacle nécessairement imprévu est un art de vivre. Alain Bashung a envisagé la question.

Bonjour,

Je suis conscient de me parler à moi-même. A cet instant précis, ce que j'écris constitue une sorte de journal intime. C'est le paradoxe du net. Se confier en direct à des millards de cerveaux potentiels de la même manière que nos parents écrivaient dans leur journal intime.

Exister, c'est la motivation essentielle des blogueurs. Cette nuit, j'ai souhaité exister. Entendons nous bien; je n'ai jamais autant ressenti que j'existais dans le monde réel qu'à cette période; mon arrivée ici, à cet instant n'est pas un hasard. En effet, je n'avais aucune envie de montrer aux 6 milliards de cerveaux potentiels un être transparent dans la vie publique.

Ma récente densité offre une légitimité à ce blog.

Cordialement à moi-même,

Marcellus_Walace